blanchi, ie
part. passé. (blan-chi, chie)	 
- 1Rendu blanc. Linge bien blanchi. Chemise mal blanchie. Des flots blanchis d'écume. Tête blanchie par les années. Il est merveilleux combien vous êtes blanchi [vos cheveux sont devenus blancs] depuis deux jours . [La Bruyère, Théophr. 2]Un jour sur ces coteaux le vigneron paisible, Mariant les ormeaux et la vigne flexible, Roulera sous ses pas des ossements blanchis . [Masson, Helvétiens, III]
- 2 Vieilli, et, par suite, expérimenté. Et comme un vieux guerrier blanchi dessous les armes . [Régnier, Épîtres]Attale, ce grand roi dans la pourpre blanchi.... [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste].... Ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? [Corneille, Le Cid]Ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois . [Corneille, Le Cid]Ce père des chrétiens Resserré loin de nous, blanchi dans les liens . [Voltaire, Zaïre]Je me connais ; je sais que, blanchi sous les armes.... [Voltaire, La méroppe française]Les papes sont presque toujours des Italiens blanchis dans les affaires . [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]Des magistrats, blanchis dans la pourpre et sur les tribunaux . [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]
- 3Qui a reçu un blanc de chaux. Une muraille blanchie.
- 4 En termes de l'Écriture, sépulcres blanchis, gens hypocrites.
- 5Passé à la lime ou à la meule, en parlant de pièces de fer et autres.
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